La décision vient de tomber. La Cour Africaine des Droits de l’homme et des peuples (CADHP) demande à la Côte d’Ivoire de rétablir Laurent Gbagbo dans l’intégralité de ses droits civiques et politiques.
Dans le détail, la CADHP demande à l’État ivoirien non seulement de réinscrire son ex-president sur liste électorale, mais aussi, de ne pas inscrire sa condamnation à 20 ans de prison pour le braquage de la Bceao, dans son casier judiciaire.
Selon la Cour Africaine ses décisions s’appliquent à la Côte d’Ivoire, dans la mesure où, c’est seulement en mars prochain que le retrait du pays de la Cour entrera en vigueur.
C’est Me Dadjé, l’avocat de Simone Gbagbo qui a rendu public cette décision sur sa page Facebook.
Ainsi après Guillaume Soro qui a bénéficié, il y a quelques semaines d’une décision similaire injoingnant Abidjan à réintégrer les noms et prénoms de l’ex-President de l’Assemblée Nationale ivoirienne sur la liste électorale, c’est au tour de Laurent Gbagbo.
C’est d’ailleurs en s’appuyant sur les décisions de la justice ivoirienne qui a condamné par contumace, après des procès à la vitesse éclaire, à 20 ans de prison ferme, les deux hommes politiques, que la Commission électorale indépendante ivoirienne a retiré leurs noms et prénoms de la liste électorale.
Mais, jusqu’à présent Abidjan s’est refusé d’exécuter les décisions de la CADHP sur l’affaire Guillaume Soro contre l’État de Côte d’Ivoire. Dénonçant une ingérence.
Le régime Ouattara va-t-il donner le même sort à la décision sur Laurent Gbagbo? On attend de voir.
Coulibaly Zié Oumar
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