Au deuxième trimestre de l’année en cours (avril, mai, juin), la direction régionale des douanes du Sud-Comoé (DRD) a saisi 26 164 kilogrammes de produits prohibés destinés à la destruction, d’une valeur sur le marché intérieur de 153 719 625 Fcfa. Il s’agit notamment de médicaments de qualité inférieure et falsifiés (MQUIF) ou produits pharmaceutiques non enregistrés (PPNE).
Ces marchandises dissimulées dans 542 colis ont été incinérées, le mercredi 12 juin dernier, en présence des autorités administratives et judiciaires, et des responsables des Forces de défense et de sécurité.
Le colonel Maurice Signo Kouamé, sous-directeur des opérations de surveillance et d’intervention (SDOSI), a, au nom du directeur régional, Colonel Mohamed Fadiga, félicité les agents des douanes du Sud-Comoé pour le travail remarquable abattu et remercié l’administration centrale et les autres Forces pour leur soutien aux actions des douanes. Avant d’expliquer le sens de cette incinération : « Nous sommes ici pour incinérer les produits illicites saisis pendant ce trimestre.
L’éradication est la dernière phase des procédures. Il s’agit de produits nocifs à la santé des populations. Depuis 2017, nous tentons de réduire, au maximum, la fraude. Nous en appelons à la collaboration franche des populations. » Le directeur régional de l’Environnement et du développement durable, Léonard Yao N’goran, a, pour sa part, livré des informations sur la procédure d’incinération de produits en Côte d’Ivoire.
A l’en croire, des stratégies sont en train d’être mises en place pour éviter l’incinération de produits à l’air libre. Les pesticides et les herbicides, a-t-il dit, ne sont pas concernés par ces incinérations. Le préfet de région, Ernest Boni Koffi, a rendu hommage à l’ensemble des Forces de défense et de sécurité.
Il les a encouragés à « continuer de travailler d’arrache-pied et en synergie » et exhorté les populations à collaborer avec les Forces de sécurité. Après les discours, ordre a été donné par le substitut du procureur près la section de tribunal d’Aboisso, Chérif Abou, d’incinérer les 26 tonnes de produits prohibés.
Sam K.D