Alain Dogou, 2ème vice-président et Yapo Yapi commissaire à la Commission électorale indépendante, les deux représentants de l’opposition qui ont suspendu le 20 septembre leur participation aux activités de la CEI, ont réintégré hier, l’institution électorale. Ils écopent d’une sanction d’avertissement qui les met à l’écart de l’organisation des législatives du 6 mars. C’est la quintessence du point de presse animé hier par Emile Ebrottié, porte-parole et secrétaire permanent adjoint de la CEI au siège de l’organisation, à Cocody II-Plateaux. « La Commission centrale a décidé de leur donner un avertissement et par ailleurs, de leur retirer leurs zones de supervision électorale pour l’élection des députés du 6 mars 2021 ; de retirer la présidence de la sous-commission sécurité, informatique et logistique au vice-président Alain Dogou », a affirmé Emile Ebrottié. Qui a ajouté que la commission centrale « se réserve le droit d’analyser la situation après l’élection des députés du 6 mars ».
Cette décision fait suite à une session extraordinaire de la commission centrale du 13 janvier. Selon le porte-parole de la CEI, les commissaires centraux ont à l’unanimité, qualifié la décision de suspension des activités des représentants de l’opposition de faute grave assimilé à un acte de parjure.
César Ebrokié