Acquitté le 15 janvier 2019 et mis en liberté conditionnelle le premier févier de la même année, Laurent Gbagbo est autorisé à voyager hors de la Belgique depuis le 28 mai dernier. Y compris regagner la Côte d’Ivoire, sa terre natale.
Mais pour ce faire, il lui faut un document de voyage. Un passeport ou un laissez-passer. C’est ce document qu’il tente d’obtenir en vain depuis quelque temps.
« Après plusieurs demandes infructueuses d’établissement d’un passeport diplomatiques, auprès du ministère des affaires étrangères à Abidjan, le président Laurent Gbagbo s’est déplacé ce jour, auprès de l’ambassade de Côte d’Ivoire à Bruxelles pour introduire une demande de passeport ordinaire et d’un laisser-passser (sic) », indique son avocate Touré Habiba dans un communiqué rendu public cette après-midi.
L’avocate ajoute qu’il « est plus que temps pour le président Gbagbo de rentrer chez lui », après la levée des restrictions qui pesaient sur sa liberté.
Le président Gbagbo « remercie d’avance les autorités ivoiriennes pour l’accomplissement des promptes diligences à cette fin », conclut le communiqué.
Selon plusieurs sources, Laurent Gbagbo aurait l’intention de regagner la Côte d’Ivoire dans le mois d’août. A condition que les autorités ivoiriennes se résolvent à lui remettre les documents de voyage auxquels il a légitimement droit en sa qualité de citoyen ivoirien.
A moins que le régime Ouattara ait décidé de le contraindre à l’exil. Purement et simplement.
Augustin Kouyo
Discussion about this post