«Mes chers frères et sœurs je vous dis Akwaba à mon domicile. Ce qui s’est passé ici, vous en avez reçu les diverses péripéties. Vous venez d’ailleurs de retracer quelques unes. Le blocus, je dirais même la tentative d’assassinat, puisqu’ils ont jetés des bombes dans ma maison ici, ils ont forcés les portes chez moi et chez madame. Pour rechercher, disent-ils, je ne sais quoi. Tout cela nous, nous l’avons vécu. Mais avec le sang froid et la sérénité. Parce que nous savons que le combat que nous menons est une cause noble et juste, et que Dieu ne permet pas que soit vaincu lui qui mène un tel combat ». Face aux chefs du Centre-ouest, Henri Konan Bédié a dénoncé, hier, à sa résidence, une tentative d’assassinat du pouvoir contre lui, au lendemain de l’annonce de la création du Conseil national de transition (CNT). Le chef de file de l’opposition s’est dit convaincu de lutter contre cause noble et juste. Il a rassuré ses visiteurs sur la libération prochaine des opposants encore détenu.
« Nous ne baissons pas les bras et nous exigeons toujours que toutes ses personnes soient rendues à la liberté, à la paix et à la tranquillité. Et ce combat porte déjà quelques fruits, puisque certains sont déjà libérés et d’autres sous contrôle judiciaire. Beaucoup d’autres sont encore détenus comme je l’ai dit. Mais nous continuons. Je sais que ce qui concerne particulièrement mon premier collaborateur le professeur Maurice Kakou Guikahué qui est détenu à la Maison d’Arrêt et de Correction d’Abidjan (MACA) et mon directeur de cabinet Narcisse et puis quelques autres grâce à nos exigences seront bientôt libres. Ils quitteront la prison civile », dira-t-il. ET de poursuivre « Je voudrais vous rassurer que personne ne sera laisser plus longtemps encore en prison, car en faite notre partenaire, cette main tendue que j’ai acceptée en allant discuter avec lui, en fait, c’est pour l’aider, toutes ces situations, ces arrestations, même les morts, les personnes qu’on a décapitées à Bonoua, à Daoukro, d’autres qu’on a éventrées, tout cela a fait le tour du monde. Et cela provoque beaucoup de pression sur lui et en acceptant d’aller au dialogue, c’est pour l’aider à s’en sortir. Parce que, au PDCI, comme à l’opposition, ce que nous voulons, c’est réellement la paix, la fraternité entre ivoiriens ».
César Ebrokié
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