Le gouvernement accédera-t-il aux requêtes des partis et groupement politiques relatives aux législatives prévues pour le 6 mars ? C’est la question qui se pose au sortir de la rencontre entre les représentants des formations politiques et la société civile d’une part et d’autres parts, la Commission électorale indépendante (CEI), le jeudi 14 janvier à Latrille Event, sise à Cocody-Angré. En effet les représentants des acteurs politiques ont demandé deux choses. Le report du scrutin et une dérogation par rapport à l’application de la loi relative à la représentativité des femmes à un pourcentage de 30% sur les listes.
Sur le premier point plusieurs responsables de l’opposition estiment que le délai imparti pour l’établissement des dossiers est trop court. Aussi proposent-ils que les élections soient repoussées pour donner une marge de manœuvres aux candidats. A Cet égard, Jean-Gervais Tchéidé, vice-président de Ensemble pour la démocratie (EDS) souligne que la Constitution indique que le mandat des députés court jusqu’à les nouvelles élections soient faites. Une réponse à la CEI qui affirme vouloir respecter les délais. « Nous avons aussi réitéré notre souci au regard des délais trop étriqué de voir la possibilité d’un report. Parce que nous allons au pas de course et il y a fort à parier qu’on terminer essouffler. Le délai qui est imparti est trop court. L’argument qui est opposé est celui du respect du délai constitutionnelle. Nous avons répondu que la Constitution elle-même prévoit que les députés restent en fonction jusqu’aux nouvelles élections », a-t-il affirmé. Sur la question de la représentation des femmes les partis politiques évoquent des difficultés. Ils souhaitent pour certains que les 30% soient appliqués pour les circonscriptions de plus deux sièges. Entre autres requêtes, la révision de la liste électorale.
César Ebrokié