Johson Adiko, le président de la Coalition patriotique pour l’émergence (CPE) milite de façon ferme pour le renouvellement de la classe politique ivoirienne à la faveur des élections de 2020. Ainsi pour lui, les anciens chefs de l’Etat, les présidents Henri Konan Bédié, Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara, doivent se tenir, à l’écart du scrutin du 31 octobre prochain. Invité de la tribune de la Grande interview de Afrikipresse Télé, le samedi 4 juin, il s’est évertué à expliquer pourquoi les « Vieux » doivent accepter de passer le flambeau.
Le président de la CPE a souligné que chacun des personnalités en question ici a eu le temps de démontrer ce qu’il pouvait faire pour le pays. En outre, il a indiqué que, Bédié Gbagbo et Ouattara ont dominé la scène politique depuis les années 1990. Aussi dira-t-il que le peuple ivoirien a besoin de découvrir de nouveaux leaders. Poursuivant, il a avancé qu’au regard des enjeux et des défis auxquels la Côte d’Ivoire fait face aujourd’hui, les « trois grands » ne semblent pas être à la hauteur. A cet égard, il a félicité Alassane Ouattara pour son courage et surtout pour avoir compris qu’il était temps de partir. L’invité de la Grande interview a affirmé que la candidature de Bédié est une insulte aux jeunes et au peuple de Côte d’Ivoire. Il a souhaité que Laurent Gbagbo n’empreinte pas la même voie que le président du PDCI.
Johnson Adiko a expliqué que la CPE influera le choix du nouveau président de la République sans pour autant candidater. « Nous allons nous pencher sur les offres politiques des uns et des autres et en fonction, nous prendrons une décision », dira-t-il.
Le patron de la CPE a soutenu que le retour de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé au bercail sera une bonne chose pour la réconciliation nationale. Il pense qu’aujourd’hui la CPI en décidant d’alléger les conditions de détention des deux prisonniers met les Ivoiriens face à leurs responsabilités. Aussi, a-t-il demandé à Alassane Ouattara de saisir la perche tendue.
César Ebrokié
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