Alassane Ouattara a été clair, le dimanche 2 février, à la présentation de vœux au RHDP. La Commission électorale indépendante ne changera pas, en dépit des appels de l’opposition et des acteurs de la société civile. Il a indiqué que la composition actuelle de la structure répond aux recommandations de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples. « Vous savez que la commission a été reformée conformément aux recommandations de la Commission africaine des droits de l’Homme et des peuples. Plusieurs réunions ont eu lieu sur ce sujet en sessions plénières comme en session restreintes. Je voudrais féliciter le Premier ministre pour sa patience. Ces rencontres ont rassemblée plusieurs partis de l’opposition ; les organisations de la société civile. Cela été reconnue par tous toutes les institutions », a-t-il expliqué.
Dès lors on peut se demander comment va se terminer le dialogue politique engagé en ce moment avec l’opposition. Car des partis comme le PDCI et même le FPI ont exigé un réajustement de la commission pour qu’elle soit plus représentative. Mais surtout pour favoriser un climat de confiance et de sérénité au sein de la classe politique. Alassane Ouattara ayant opposé une fin de non recevoir, les opposant vont-ils quitter la table de négociation ?
César Ebrokié
