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Procès sur le bombardement de Bouaké: Michèle Aliot-Marie, Michelle Barnier et Villepin comparaîtront comme témoins

Oumar Zié Par Oumar Zié
3 février 2020
dans POLITIQUE
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Procès sur le bombardement de Bouaké: Michèle Aliot-Marie, Michelle Barnier et Villepin comparaîtront comme témoins
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Selon nos informations, trois anciens ministres sont convoqués comme témoins dans le procès du bombardement de Bouaké (Côte d’Ivoire). La justice s’interroge sur leur rôle dans la libération des pilotes qui ont tué neuf soldats Français en novembre 2004.

C’est une minute d’un silence qui s’apparente plutôt à un non-dit. Le 22 décembre dernier, Emmanuel Macron et son homologue ivoirien, Alassane Ouattara, déposaient à Bouaké une plaque commémorative en l’honneur des neuf soldats français morts le 6 novembre 2004 dans l’enceinte du lycée Descartes, alors transformé en camp militaire. Dans cette brève cérémonie qui n’a été ponctuée d’aucune prise de parole, les observateurs ont vu « un tournant dans la relation franco-ivoirienne ». Mais il en faudra plus pour effacer les fantômes de Bouaké.

Ce 6 novembre 2004, les troupes françaises, majoritairement issues du 515e régiment du train de Poitiers, étaient bombardées par deux Sukhoi SU-25 de l’armée de l’air ivoirienne. Le pays est alors coupé en deux. Les forces nationales du président Gbagbo, au Sud, effectuent depuis deux jours des raids contre les rebelles pro-Ouattara, qui tiennent le Nord. Entre les deux : plusieurs milliers de soldats de la force Licorne.

LIRE AUSSI > Ce que font nos militaires en Côte d’Ivoire

Il est 13h15 lorsque les deux bombardiers de fabrication russe piquent sur le camp Descartes. En une minute, « au moins 18 roquettes » et des rafales de mitrailleuse s’abattent sur les Français, pourtant parfaitement identifiés. Neuf soldats sont mortellement touchés, 38 autres blessés. Dans la foulée, réagissant à cet acte de guerre, l’armée française détruit les avions de chasse dès leur retour à l’aéroport de Yamoussoukro.

Le box des accusés sera vide

En réaction, la foule ivoirienne s’embrase et attaque les ressortissants français. Plusieurs milliers d’entre eux sont évacués vers Paris. Les conséquences d’une bavure ? Plutôt d’« une bavure manipulée », selon les termes de Me Jean Balan. Avocat de 22 parties civiles, familles de disparus ou militaires blessés, il s’interroge dans un livre paru ce jeudi, « Crimes sans châtiment » (Ed. Max Milo, 342 p., 21,90 euros), sur le rôle trouble joué dans ce drame par l’Etat Français.

C’est qu’au terme de quinze ans d’une instruction pourtant minutieuse, et d’un dossier épais de près de 15 000 pages, l’affaire reste entourée d’un voile opaque. « Par qui les Français ont été tués, on le sait, résume Me Balan. Pourquoi ? On ne le sait toujours pas. J’accuse le pouvoir politique de l’époque d’avoir tout fait pour que les responsables ne soient pas traduits devant la justice. »

Trois individus seront jugés à partir du 17 mars prochain devant les assises de Paris : l’un des pilotes présumés, un mercenaire biélorusse, ainsi que deux copilotes ivoiriens. Aucun ne sera présent, les mandats d’arrêt délivrés à leur encontre n’ayant jamais prospéré. À la barre également, en tant que témoins, trois anciens ministres sont cités à comparaître, selon nos informations. Michèle Alliot-Marie, Dominique de Villepin et Michel Barnier étaient alors respectivement en charge de la Défense, de l’Intérieur et des Affaires étrangères.

Des suspects arrêtés puis rapidement libérés

Initialement, la juge Sabine Khéris, qui a succédé à trois autres magistrats instructeurs en 2012, avait estimé que leur place était sur le banc des accusés. Mais la cour de justice de la République, seule autorisée à juger des ministres en exercice, n’a pas donné suite. Pourtant, les questions sont légion. Car ces mercenaires qui ont ouvert le feu, la France les a appréhendés. Avant, étrangement, de les relâcher.

L’affaire s’est jouée en deux temps. À Abidjan, le raid meurtrier vient à peine d’avoir lieu que l’armée française prend le contrôle de l’aéroport. Une quinzaine de personnes d’origine slaves se retrouvent prises dans ses filets. Plusieurs cadres militaires assureront qu’ils ont été simplement photographiés, avant d’être remis 48 heures plus tard au consul de Russie. « Ordre m’a été donné de les libérer », se dédouanera le général Poncet, « patron » de Licorne. « J’ai appelé Paris. J’ai reçu instruction du quai d’Orsay, du ministre Michel Barnier, de les libérer immédiatement », explique pour sa part Gildas Le Lidec, alors ambassadeur de France en Côte d’Ivoire.

-Les soldats slaves pilotaient des avions russes de type Sukhoi-25 lors du bombardement qui a coûté la vie à neuf soldats français. /AFP/Pascal GuyotVraisemblablement, il s’agit des mécaniciens qui opéraient sur les Sukhoi. Au fil de l’instruction, il apparaîtra qu’ils ont bien été interrogés. « À ma connaissance, les déclarations des mercenaires ont été recueillies par des personnels appartenant aux forces spéciales », révélera notamment sur procès-verbal le général Jean-Paul Thonier. Aucune de ces auditions ne sera jamais retrouvée, nombre de documents secret-défense sollicités par les juges n’ayant pas été déclassifiés, sur décision de Michèle Alliot-Marie.

L’affaire rebondit au Togo

Dans le même temps, à Yamoussoukro, les pilotes sont filmés par les services français quittant tranquillement leur avion pour se rendre à l’hôtel. Des dizaines de témoignages attesteront qu’ils étaient connus, comme les deux copilotes, formés en France. « En 2003, j’avais eu l’occasion de déjeuner avec les pilotes des Sukhoi », explique aux juges un soldat. « Tout le personnel de type caucasien a été surveillé et photographié », corrobore un agent du renseignement français.

Dix jours après l’attaque, l’affaire rebondit à Lomé, au Togo. Le commissaire de police en poste à l’ambassade de France envoie une note « très urgente » à son homologue du service de coopération technique internationale de la police (SCTIP), que nous avons pu consulter. « Le ministre de l’intérieur du Togo m’a informé ce jour du passage au poste frontière de huit ressortissants biélorusses arrivés de Côte d’Ivoire par voie terrestre », prévient-il. Ils se présentent comme « mécaniciens agricoles ».

L’ambassadeur de France à Lomé est mis au courant. L’attaché de défense à l’ambassade est à son tour prévenu, et transmet à la direction du renseignement militaire, ainsi qu’à l’état-major des armées. Ces individus, « âgés entre 40 et 48 ans, cheveux courts bien soignés », sont « d’allure militaire, n’ayant pas l’apparence de mécaniciens agricoles », écrit-il. Il ne fait aucun doute que les pilotes figurent parmi eux, dont Yuri Sushkin, le seul poursuivi pour « assassinats », des doutes demeurant quant à l’identité de son homologue.

Des mercenaires pris en charge par un marchand d’armes français

Mais contre toutes attentes, le policier en poste à Lomé reçoit « des directives verbales de ne rien faire ». « Toutes les réponses ont été négatives », s’étonne de son côté le ministre togolais de l’Intérieur. Quinze jours plus tard, le Togo expulse ces hôtes indésirables dont la France ne veut pas. Un témoin croise alors dans un bar le chef local de la DGSE, les services extérieurs français. « Il était totalement effondré, car il venait de recevoir une réponse de la France de laisser repartir les pilotes auteurs du bombardement de Bouaké », décrit-il aux juges.

La DGSE, justement, n’ignore rien ou presque du parcours des Biélorusses. L’une de ses notes évoque un paiement en cash de 50 000 dollars versés aux pilotes en contrepartie du bombardement. Des mercenaires pris en charge à Lomé par… un Français. Marchand d’armes, ex-gendarme, Robert Montoya est celui qui a vendu les Sukhoi à la Côte d’Ivoire, fournissant également le personnel nécessaire. C’est sa secrétaire, Gallyna Nesterenko, qui a accueilli « les mécaniciens agricoles ». Objet d’une instruction distincte, versée au dossier, Montoya ne sera pas inquiété, la vente des avions étant intervenu avant l’adoption d’un embargo sur les armes en direction de la Côte d’Ivoire.

-Robert Montoya, marchand d’armes français, est celui qui a vendu les Sukhoi à la Côte d’Ivoire, fournissant également le personnel nécessaire. /AFP/Pascal GuyotCette volonté française de ne pas arrêter les Biélorusses est la clé du dossier. Dans un réquisitoire fouillé de 150 pages, le vice-procureur de Paris, en 2018, déplore d’abord que les juges et les parties civiles n’aient pas bénéficié de « la spontanéité et de la célérité dans la déclassification de certaines pièces que les victimes, au service de leur patrie, auraient pu légitimement espérer de la part des institutions nationales. » Surtout, le magistrat constate que « certaines questions demeurent en suspens. »

« Madame Alliot-Marie ne nous a jamais demandés si c’était légal »

La première d’entre elle est bien sûr « la gestion des interpellations des mercenaires slaves », qui « ne manque pas d’interpeller. » À la suite de la juge d’instruction, le parquet estime que « la décision de ne rien faire, concernant les pilotes arrêtés au Togo, a été prise à l’identique par le ministère de l’Intérieur, le ministère de la Défense et le ministère des Affaires étrangères, ce qui permet de penser à l’existence d’une concertation à un haut niveau de l’Etat. »

Partant de là, il saisit l’avocat général près la Cour de cassation pour qu’à son tour, celui-ci saisisse la cour de justice de la République. L’avocat général, François Molins, par ailleurs ex-directeur de cabinet de Michèle Alliot-Marie, exprime alors sa « conviction » qu’« il n’y a pas d’éléments à poursuivre. »

« Je ne sais pas », « je n’ai pas le souvenir », « je recevais les télégrammes diplomatiques 24 ou 48 heures après », s’était défendue la ministre dans le cadre de l’instruction. « Il n’était pas possible d’arrêter ces Biélorusses, du fait des lois internationales. On ne peut pas se plaindre qu’elle ait respecté la loi », plaide-t-on aujourd’hui dans son entourage, quand celui de Dominique De Villepin n’a pas donné suite à nos sollicitations.

La même source avance que « si les Biélorusses avaient été arrêtés, il aurait fallu les libérer. Et que n’aurait-on pas entendu alors ! » Une assertion contredite par un ancien membre du cabinet de la ministre, qui rappelle qu’une loi relative à la répression du mercenariat existait depuis avril 2003. « Non seulement la ministre ne nous a jamais demandés si c’était légal de les arrêter, mais si elle l’avait fait, on lui aurait répondu que ça l’était. »

Un coup d’Etat manqué pour installer Ouattara ?

« On avait toutes les cartes en main, dont les pilotes, fustige Me Balan. Mais on ne voulait surtout pas qu’ils parlent, et puissent désigner leurs donneurs d’ordre. Pour protéger qui ? » Un élément demeure quasi-certain : cette attaque, « ce n’était pas une initiative de Gbagbo. Il n’y avait pas intérêt », reste convaincu Gildas Le Lidec, l’ex-ambassadeur de France en Côte d’Ivoire. En dépit des accords de Marcoussis, adoptés en 2003 sous l’égide de Dominique De Villepin, et qui prévoyaient le partage du pouvoir avec les rebelles, le président ivoirien n’avait, de fait, aucune raison de s’en prendre à la France. D’ailleurs, quand Le Lidec le rencontre à l’issue du bombardement, « il est livide, il tremble, décrit l’ex-diplomate lors de son audition en 2014. Je ne pense pas que Gbagbo était au courant et savait ce qui allait se passer à Bouaké ».

Le 10 novembre 2004, les soldats français nettoient les débris après le bombardement qui a tué neuf membres de l’armée française./AFP/Philippe Desmazes

Jean Balan, lui, va plus loin. L’avocat se base sur le fait qu’une colonne de soixante blindés, dans la foulée du bombardement de Bouaké, a pris position devant la résidence de Gbagbo, à Abidjan. Avant d’en repartir sous la pression de la foule. Une colonne qui se serait trompée de route, selon la version officielle, laquelle laisse sceptique plusieurs spécialistes entendus dans le cadre de l’enquête. De là à y voir un coup d’Etat manqué pour installer Alassane Ouattara à la tête de l’Etat ivoirien, comme l’envisage Me Balan?

« Je pense qu’il y avait un projet politique qui était celui de mettre M. Ouattara en place et de dégommer Gbagbo, accuse à son tour le général Renaud de Malaussène, numéro 2 de l’opération Licorne. La mouvance Gbagbo est tombée dans un piège. Le fait d’avoir laissé échapper ces pilotes, au moins deux fois, conforte l’idée d’un dessein politique caché dans lequel les militaires et Gbagbo sont tombés », complète le général.

Une thèse qui sera âprement débattue lors des audiences à venir. Initialement prévues sur quelques jours, elles se dérouleront finalement sur trois semaines. « On sent que certains, qui ne l’ont pas encore fait, ont envie de parler, glisse Me Patricia Coutand, autre avocate en partie civile. Peut-être certaines langues vont-elles se délier. » C’est elle qui a cité à comparaître les anciens ministres. « Je suis très curieuse de savoir s’ils vont se déplacer. Il y aura beaucoup de choses à leur demander. »

Repères6 novembre 2004. Neuf soldats français et un Américain sont tués à Bouaké, en Côte d’Ivoire, dans le bombardement de leur camp militaire par deux avions pilotés par des mercenaires biélorusses.

8 novembre. Les mécaniciens des avions, après avoir été interrogés par l’armée française, sont remis au consul de Russie.

16 novembre. Les pilotes sont interpellés au Togo. Deux semaines plus tard, la France n’ayant pas souhaité les faire prisonniers ou les interroger, ils sont libérés.

14 janvier 2005. Une information judiciaire est ouverte à Paris pour « assassinats ».

Juin 2019. Un mercenaire et les deux copilotes ivoiriens sont renvoyés devant les assises. Le vice-procureur de Paris estime que leur libération est le fruit d’« une concertation à un haut niveau de l’Etat » français.

17 mars 2020. Procès prévu sur trois semaines.

In Le Parisien  30 janvier 2020

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